Une recension des films et séries que nous avons aimés !
En replay : ICI
Une jeune fille qui va bien
Irène, jeune fille juive, vit l’élan de ses 19 ans à Paris, l’été 1942. Sa famille la regarde découvrir le monde, ses amitiés, son nouvel amour, sa passion du théâtre… Irène veut devenir actrice et ses journées s’enchaînent dans l’insouciance de sa jeunesse.
Le genou d’Ahed du cinéaste israélien Nadav Lapid
Un cinéaste israélien est invité à présenter son film dans un petit village au bout du désert mais refuse de se plier à ce qu’il considère comme une manipulation et une violation de la liberté, de la part du gouvernement israélien.
Sa révolte grandit au fil des images, pleines de sensualité et d’esthétique, et laisse place à une colère débordante…et touchante.
Un film israélien, primé au festival de Cannes 2021.
La Traversée de Florence Miailhe
Couronné au dernier festival d’animation d’Annecy, ce film rare, réalisé à la peinture à l’huile sur plaque de verre, stupéfie par sa beauté et sa délicatesse. Coécrit avec la romancière Marie Desplechin, ce conte de fées aura mis quinze ans avant d’arriver sur nos écrans.
C’est le genre de film dont on ne ressort pas indemne. Réalisé par Florence Miaihle, La Traversée est un film d’animation hors norme qui aura patiemment attendu son heure pour révéler sa délicate beauté.
Critique dans Première : ICI
Dikla Barkai, heureuse productrice des « Shtisel », analyse les raisons de l’incroyable succès international de cette série israélienne, véritable plongée dans le monde juif ultraorthodoxe.
Sur i24NEWS Français
Dans « Laila in Haifa », son dernier long-métrage présenté en compétition à Venise, Amos Gitaï filme son rêve de relations « raisonnables » et apaisées entre Israéliens et Palestiniens, à travers une galerie de portraits dans un bar de nuit.
« Haifa, c’est vraiment une ville de la mixité où les relations entre Israéliens et Palestiniens sont plutôt raisonnables. D’une certaine manière, Haifa donne à voir cette possibilité, cet avenir, que peut-être un jour les rapports humains seront possibles », a déclaré à propos de sa ville natale Amos Gitaï à l’AFP. En Israël, « la situation objectivement n’est pas bonne mais si on a pas l’espoir qu’est ce qu’on a ? », ajoute l’auteur de « Kadosh » et « Kippour », âgé de 69 ans. « L’espoir est aussi un moteur du changement, alors il faut garder espoir ».
Photo : en.wikipedia.org
« Né à Jérusalem ( et toujours vivant ) » de Yossi Atia et David Olek.
Un juif israélien, Ronen Matalon, décide d’organiser un circuit touristique sur les sites des attentats perpétrés à Jérusalem dans les années 2000….Une promenade déroutante et touchante dans les rues de la Ville Sainte, en compagnie de ce guide surprenant, drôle et triste à la fois, qui tente de faire comprendre comment on peut continuer à vivre après les attentats terroristes.
Un film plein d’humour, grave et léger… A voir absolument !
Gros plan sur le septième art, avec Samuel Blumenfeld
Itinéraires-découvertes : Saviez-vous que Bambi était juif, que Jérusalem a été filmée pour la première fois en 1897 par les frères Lumière…ou que Kirk Douglas venait de Biélorussie ? Samuel Blumenfeld décrypte pour vous certains chefs-d’œuvre et films cultes du cinéma juif et yiddish en les situant dans leur époque… A consommer sans modération pendant toute la durée du confinement.
Taika Waititi : Jojo Rabbit
Sortie le 29 janvier 2020
Durant la Seconde Guerre mondiale, Joseph Betzler, bientôt rebaptisé ironiquement « Jojo Rabbit » par ses camarades, est un petit garçon allemand solitaire.
À 10 ans, cet enfant du Reich, nourri à la propagande nationale-socialiste, n’a guère d’autre compagnie que celle imaginaire et grotesque d’Adolf Hitler. Pour ce dernier qu’il adule, et à qui il se confie régulièrement, Jojo est prêt à tout sacrifier.
Sa vision du monde se trouve cependant bouleversée quand il découvre que sa mère cache une jeune juive dans sa propre maison… Ce dernier va alors devoir faire face à son nationalisme aveugle.
JOJO RABBIT est une occasion privilégiée et originale d’appréhender cette période historique mais c’est aussi un film très actuel sur la tolérance, les valeurs et les choix qui nous définissent.
JOJO RABBIT est une œuvre audacieuse qui s’empare d’une des pages les plus sombres de l’Histoire moderne pour en faire une satire.
Et qui s’affranchit des limites de la représentation, et de ce que le hors-champ des images suggère d’horreur extrême, pour prendre à bras-le-corps la question de la propagande nazie et en dénoncer la supercherie.
Taika Waititi fonde son cinéma sur une esthétique joyeusement grotesque pour blâmer les grossières ficelles de l’idéologie totalitaire en matière d’antisémitisme.
Amos GITAÏ : «Un tramway à Jérusalem»
Ce film choral, dont l’habitacle est le tramway de Jérusalem aux airs d’une tour de Babel où montent, dans une succession de saynètes, des personnages de toutes origines et de toutes confessions, donne à voir la mosaïque humaine qui compose Jérusalem et, au-delà, tout Israël.
Cette fiction a des allures de document et laisse à chacun la possibilité de se faire idée.
Amos Gitaï décrit « Un tramway à Jérusalem » comme « une métaphore optimiste et ironique de la division qui caractérise Jérusalem. Nous (des Israéliens, des Palestiniens et d’autres) essayons de simuler la façon dont l’existence peut se dérouler dans un microcosme tel qu’un tramway. Au-delà du conflit, de la violence actuelle, comment accepter l’existence de l’autre, les différences et les disputes, sans tuer ? »
Si Amos Gitaï a choisi un tramway comme décor de son nouveau film, c’est parce qu’il y voit le signe d’une coexistence pacifique. Reliant plusieurs quartiers de la capitale israélienne, la parcourant de part et d’autre, la ligne de tramway traverse les quartiers palestiniens de Shuafat et de Beit Hanina, à Jérusalem-Est, jusqu’au mont Herzl, à Jérusalem-Ouest.
Sameh ZOABI : «Tel Aviv On Fire»
C’est une comédie sur le conflit israélo-palestinien : Salam, 30 ans, vit à Jérusalem. Il est palestinien et stagiaire sur le tournage de la série arabe à succès « Tel Aviv on Fire ! » Tous les matins, il traverse le même check-point pour aller travailler à Ramallah. Un jour, Salam se fait arrêter par un officier israélien, Assi, fan de la série, et pour s’en sortir, il prétend en être le scénariste. Pris à son propre piège, Salam va se voir imposer par Assi un nouveau scénario…
Tel Aviv On Fire prend le parti de traiter d’un sujet sérieux, le conflit israélo-palestinien, sur le ton de la comédie. Aux yeux du réalisateur, ce genre permettait d’aborder de façon plus subtile : « Dans mes films, j’essaie à la fois de divertir et à la fois de parler des conditions de vie de mes personnages de manière sincère. […] le ton est comique – pas pour mettre en relief une situation qui est plus tendue que jamais, mais plutôt pour utiliser les mécanismes que le comique d’exagération peut apporter ».