La célébration du shabbat
Elle se déroule dans deux lieux : la maison familiale et la synagogue.
Le shabbat commence au coucher du soleil le vendredi et dure jusqu’au coucher du soleil le samedi.
Elle comprend un certain nombre de rites.
Le vendredi soir, à la maison, la mère de famille allume deux bougies. Elles marquent l’entrée dans le septième jour,
le passage du temps quotidien à un autre temps.
A la synagogue, on chante le Lekha dodi (« Viens, mon bien-aimé »), hymne par lequel Dieu invite l’assemblée à accueillir le shabbat, la « fiancée » d’Israël. Suivent un certain nombre de prières, dont le Shema Israël. Les formules et rites varient selon les communautés.
Puis, de retour à la maison, c’est le qiddoush (« sanctification »), prière prononcée par le père de famille sur une coupe de vin après on se lave les mains et on bénit pour le pain et cela s’appelle le Motsi.
La formule rituelle est la suivante :
Béni sois-tu, Seigneur notre Dieu, roi de l’univers, qui crées le fruit de la vigne, et
Béni sois-tu, Seigneur notre Dieu, roi de l’univers, qui fais sortir le pain de la terre.
Pendant l’office du samedi matin à la synagogue, on sort de l’arche sainte un rouleau de la Tora . On lit le texte du passage de la semaine ( parasha) et un extrait des Prophètes, appelé haftara.
Le rabbin prononce une homélie.
A midi, le même cérémonial que la veille préside au repas.
L’après-midi, on s’adonne à l’étude ou on se consacre à la famille et aux amis en particulier aux malades et aux endeuillés.
Le troisième repas a lieu juste avant le dernier office.
Puis on clôture le shabbat par une cérémonie, la havdala. On bénit Dieu d’avoir distingué le saint du profane, la lumière de l’obscurité, le shabbat des autres jours et Israël des autres nations.
La havdala se termine par un chant où l’on appelle la venue d’Élie, le prophète qui doit annoncer l’arrivée du Messie et la Rédemption.