Les ultra-orthodoxes

 

Prayers at the Western Wall during Pessah festival. Jerusalem, Israel.

  • Les Haredim
    Ce courant, issu, au XIX° siècle, d’une mouvance opposée au judaïsme réformé,  réunit les plus radicaux des juifs traditionalistes.  Ses membres pratiquent un fort séparatisme social (écoles, magasins), géographique (le quartier Meah Shearim à Jérusalem par exemple) et vestimentaire. Leur idéal est une vie juive à l’abri des perversions du monde contemporain.  La plupart parle exclusivement yiddish.
    Leur priorité est l’étude de la Torah et du Talmud pour les hommes, tandis que les femmes sont mères de famille nombreuse (7-8 enfants). En conséquence, ils ont un niveau de vie médiocre .
    En France, ils appartiennent pour la plupart au mouvement Loubavitch.
  • Les Hassidim
    Au XVIII° siècle en Europe de l’Est, un rabbin nommé Ba’al Shem Tov, prend la tête d’un mouvement qui met principalement l’accent sur la piété et la mystique.
    Ce courant qui vise la communion joyeuse avec Dieu, en particulier par le chant et la danse, connut  un développement très important au XIXe s. et était caractéristique de nombreuses communautés ashkénazes de l’Est de l’Europe jusqu’à la Deuxième guerre Mondiale et la Shoa ; il a beaucoup influencé des penseurs et auteurs comme Martin Buber, Gershom Scholem ou Elie Wiesel. Il est encore particulièrement vivant et dynamique aux États-Unis.
  • – Le mouvement Habad-Loubavitch dans le monde et en France
    C’est sous la conduite du Rebbe(rabbin) Menachem Mendel Schneeerson (1902-1994) que ce mouvement a connu un développement remarquable à l’échelle mondiale. Sa personnalité est toujours l’objet d’une vénération particulière allant jusqu’à faire de lui le Messie.
    Ce mouvement, présent dans 75 pays, revendique 40 000 fidèles en France.
    Ils pratiquent auprès des autres Juifs un prosélytisme militant et encouragent les non-juifs à adhérer aux sept lois noahides.
    Bien que classés dans les ultra-orthodoxes, ils refusent l’enfermement caractéristique de cette tendance, et insistent sur l’éducation et la joie, au cœur de leur pédagogie.

Le monde orthodoxe aujourd’hui, s’ouvre de plus en plus à la société ambiante tout en maintenant l’importance de la pratique religieuse. Cela s’observe aussi bien en Israël qu’en diaspora.

 

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