Le Juste ou le refus de l’indifférence Une exposition de Francine Mayran
Pour le 15ème anniversaire de l’entrée des Justes parmi les Nations au Panthéon
Strasbourg: Maison Diocésaine Saint Pierre du 22 janvier au 18 février 2022
Une exposition à la mémoire de Simone Veil qui fut à l’origine du projet au Panthéon, qui s’exprima ainsi: « La France s’honore aujourd’hui de graver de manière indélébile dans la pierre de son histoire nationale cette page de lumière dans la nuit de la Shoah. »
Comme l’a dit Jacques Chirac au Panthéon, le 18 janvier 2007 : «Vous, Justes de France, vous avez transmis à la Nation un message essentiel, pour aujourd’hui, et pour demain. Le combat pour la tolérance et la fraternité, contre l’antisémitisme, les discriminations, le racisme, tous les racismes, est un combat toujours recommencé… Et au nom de la France, au nom de la nation tout entière, je m’incline aujourd’hui devant vous avec respect et reconnaissance. »
Le cri des absents ou les échos d’un silence
Pour le 27 janvier, journée internationale de la mémoire de l’Holocauste et de la libération d’Auschwitz, une nouvelle installation d’œuvres céramiques présentée sous le porche.
Des Justes catholiques, orthodoxes et protestants (dont deux alsaciens, le père Bockel et le pasteur Boegner).
A gauche, deux Justes musulmans: Fatima Kanapatskaiya, biélorusse et Refik Vesely, albanais.
A droite, Georges Loinger et son cousin le mime Marceau, qui sauvèrent des enfants juifs.
Des Justes lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 ( le journaliste Jean Carbonare et Dafroza l’épouse d’Alain Gauthier, surnommés les Klarsfeld du Rwanda), ou lors du génocide des Arméniens en 1915 (Hrant Dink et Anatole France).
Les portraits du Colonel Beltrame et de Mireille Knoll rappellent qu’au XXIème siècle, en 2018, une femme de 85 ans, peut mourir assassinée dans son appartement parisien parce que juive et qu’un homme peut donner sa vie au cours d’une attaque terroriste en France pour sauver celle d’un autre.
Du fait de la pandémie, il n’y aura pas de vernissage.
L’artiste met en place des visites commentées pour ceux qui le souhaitent et pour les scolaires. Vous pouvez la contacter en lui envoyant un mail à francine.mayran@gmail.com
Entrée libre du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et 14h00 à 17h30 Maison Diocésaine Saint Pierre. 27, rue des juifs à Strasbourg
L’installation céramique à l’entrée sous le porche, est visible en dehors de ces horaires également, tous les jours, y compris le week-end.
Cette exposition est la 67e étape du parcours de mémoire qu’entreprend l’artiste depuis 2008, pour réveiller les consciences et sensibiliser au danger du racisme, de l’antisémitisme et du rejet de l’autre.
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Vous pouvez découvrir plus d’œuvres sur le site de l’artiste: www.fmayran.com
Vous pourrez aussi découvrir d’autres œuvres et textes dans le livre de Francine Mayran « Témoigner de ces vies – peindre la mémoire » publié aux Editions du Signe.
Vous pouvez l’acheter chez l’artiste, qui vous le dédicacera
ou chez son éditeur: https://www.editionsdusigne.fr/produit/temoigner-de-ces-vies/
ou enfin sur le site place des libraires: https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782746828940-temoigner-de-ces-vies-peindre-la-memoire-francine-mayran/