16-17 juillet : Commémoration de la rafle du Vél d’Hiv

Les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 hommes, femmes et enfants juifs sont arrêtés par la police parisienne lors de la rafle du Vél’ d’Hiv’.
Ils seront presque tous déportés à Auschwitz et exterminés par les nazis.

Depuis la loi du 10 juillet 2000, la France commémore la « Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France« . Ce terrible événement demeure à ce jour relativement méconnu.

La rafle du Vél’ d’Hiv’ est la plus grande rafle visant les Juifs de France de toute la Seconde Guerre mondiale. À l’initiative des autorités nazies et soutenue par les responsables du régime de Vichy, elle est déclenchée par la Préfecture de police de Paris. Presque toutes les 13 000 personnes arrêtées, des hommes, des femmes et des enfants juifs, finissent déportées dans les camps de la mort et exterminées.

La voie vers la reconnaissance de la responsabilité des autorités françaises s’ouvre en 1992 : François Mitterrand est le premier président à assister à des commémorations du Vél’ d’Hiv’. Une journée commémorative est décrétée en 1993. Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac reconnaît officiellement la responsabilité française dans la déportation des Juifs.

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