« Hag Pessah Sameah !» « Bonne fête de Pâque ! »
Oui, toute l’équipe du SNRJ souhaite de belles fêtes de Pâque à nos amis juifs.
En effet, si chaque année il y a une proximité de dates et parfois même une concomitance, cette année, nos « aînés dans la foi » nous précèdent d’une semaine. La Pâque juive sera célébrée à partir du samedi 27 mars, au coucher du soleil, le premier Seder ayant lieu après la tombée de la nuit.
Ce décalage de quelques jours entre la Pâque juive et la fête de Pâques catholique, nous permettra cette année d’assister à ces festivités.
Certes, ces fêtes ont presque la même orthographe et pourtant elles ne disent pas tout à fait la même chose. Bien sûr, il y a les points communs puisque la mort et la résurrection de Jésus le Christ, célébrées par les chrétiens à Pâques, eurent précisément lieu durant les fêtes de Pessah.
Lequel mot, en hébreu, signifie « passage ».
En effet, dans le Livre de l’Exode, devant le refus de Pharaon de laisser partir les Hébreux, Dieu enjoignit son peuple, conduit par Moïse, à mettre sur les poteaux et le linteau des portes le sang d’un agneau. L’ange de la mort devait passer au dessus de ces portes et, de la sorte, épargner les enfants hébreux. Ainsi, « Pessah » commémore ce « passage » qui a permis la libération du peuple hébreu. Nos frères juifs aujourd’hui vivent la joie de la libération en faisant aussi mémoire de la traversée de la Mer Rouge.
Nous pensons en particulier au Seder, ce moment privilégié vécu en famille, qui permet aux enfants de poser les questions qui les feront s’inscrire dans la grande lignée de la transmission les reliant à leurs ancêtres qui reçurent la Thora.
Dans l’Église, le dernier repas de Jésus est un repas pascal. Comme l’explique bien notre ami le Père Jean Massonnet « Pour les premiers disciples, Jésus est en quelque sorte l’agneau pascal dont le sang a protégé les Hébreux dans le désert (…) Le sang, c’est la vie et la vie donnée ».
A nos chers amis juifs, aux côtés desquels nous nous tenons pour avancer sur un chemin de fraternité, ne manquons pas de souhaiter « Hag Pessah Sameah, bonne fête de Pâque. Puissent ces jours privilégiés remplir votre demeure de joie et de bonheur familial ! »