Commentaire Psaume 94 (95) du dimanche 2 octobre 2022

Psaume (Ps 94 (95), 1-2, 6-7ab, 7d-8a.9)
Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu’il conduit.
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ? « Ne fermez pas votre cœur comme au désert, où vos pères m’ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu mon exploit. »

01 Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut !
02 Allons jusqu’à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le !
Ce psaume est bien connu des chrétiens car il est le psaume qui invite tous les matins, au réveil, les religieux et consacrés, à la prière de Laudes ! Les juifs le chantent, eux, toutes les semaines pour l’accueil du shabbat. Ainsi est orientée la journée, la semaine, vers le seul but de nos vies : l’acclamation de Dieu comme le Rocher, le Sauveur, le Roi des Rois, devant qui toutes les nations sont appelées à s’incliner pour le servir et l’aimer par-dessus tout !

03 Oui, le grand Dieu, c’est le Seigneur, le grand roi au-dessus de tous les dieux :
04 il tient en main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui ;
05 à lui la mer, c’est lui qui l’a faite, et les terres, car ses mains les ont pétries.

Nous affirmons ainsi avec force que tout le temps de notre travail de la journée, est soumis à
l’autorité divine, lui le grand roi au-dessus de tous les dieux, lui le Créateur de tout.

06 Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits.
07 Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu’il conduit, le troupeau guidé par sa main.

Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
08 « Ne fermez pas votre coeur comme au désert, comme au jour de tentation et de défi,
09 où vos pères m’ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu mon exploit.
Cette vocation est une responsabilité, celle d’ouvrir notre cœur à sa Parole, à sa grâce pour que nos cœurs ne s’endurcissent pas. Ne soyons pas rebelles, souvenons-nous de toutes les grâces
reçues, de tous les bienfaits dont nous avons été les témoins. Dans les temps d’épreuve et de découragement, de guerres et de violences, de déviances en tout genre, soyons comme le prophète qui après la vision de tant de malheurs et après sa supplication ardente auprès de son
Dieu s’exclame : Et moi, je bondis de joie dans le Seigneur, j’exulte en Dieu, mon Sauveur ! (Habacuc 3, 18-19).

10 « Quarante ans leur génération
et j’ai dit : Ce peuple a le coeur égaré, il n’a pas connu mes chemins. 11 Dans ma colère, j’en ai fait le serment : Jamais ils n’entreront dans mon repos. »

Le psaume se termine par un avertissement : si le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour, (Exode 34,6 ; Ps 103,8), Il n’en est pas moins un maître qui demande respect de sa Loi d’amour pour tous les frères, respect de sa création qui est « bonne » ! Ne vous égarez pas, reconnaissez mes voies et vous trouverez la paix de l’être en Moi.
Ainsi Jésus peut dire : Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie ! Ne vous éloignez pas de moi, écoutez mes paroles et mettez les en pratique, alors vous vivrez dans la joie.