Les principaux acteurs historiques

La promulgation de la déclaration conciliaire Nostra aetate n’est pas un événement tombé du ciel, sans antécédent. Il est le fruit d’une longue préparation qui remonte à plusieurs décennies et à la réflexion de pionniers, tant du côté juif que du côté chrétien.

  • Jacques Maritain (1882-1973)

    Jacques Maritain 1882-1973

    Jacques Maritain (1882-1973) Converti au catholicisme (1906) en même temps que sa femme Raïssa et sa belle-sœur qui étaient d’origine juive, Jacques Maritain était l’un des penseurs les plus en vue de son temps. Son œuvre immense émane tantôt de son activité de professeur de philosophie, tantôt de son attention très concrète à la vie […]

  • Jules Isaac (1877-1963)

    Auteur des célèbres manuels « Malet-Isaac », il étudia les origines de la Première Guerre mondiale et lutta pour extirper de l’enseignement européen de l’histoire tout ferment de haine. Il réagit au régime vichyste par un hymne à la liberté perdue (Les Oligarques, éd. de Minuit, 1945) et à l’antisémitisme par la mise à jour, à partir […]

  • Edmond FLEG (1874-1963)

    Poète, romancier, essayiste, Edmond Fleg trouva dans la Bible l’inspiration qui fit de lui l’un des plus grands écrivains juifs du XXe siècle. Son œuvre poétique principale, Écoute Israël, s’étend sur une quarantaine d’années (1913-1954) et fait dérouler ce gigantesque poème de plus de 700 pages, depuis la Création du monde jusqu’au retour du peuple […]

  • Charles Péguy (1873-1914)

    Charles Péguy (1873-1914) De Charles Péguy, on ne retient le plus souvent que le poète chrétien,  celui qui a chanté les grands saints et les vertus théologales dans ses Tapisseries et surtout dans ses Mystères. Or si le théologien Urs Von Balthasar n’hésitait pas à le mettre au nombre des dix chrétiens les plus importants […]

  • Cardinal Jules-Géraud Saliège (1870-1956)

    Comment évoquer le Cardinal Saliège sans commencer par rappeler l’acte si juste, si courageux et prophétique de l’archevêque de Toulouse (1929-1956) protestant contre les rafles des juifs dans son diocèse, en août 1942 et son cri : « les juifs sont des hommes, les juives sont des femmes […]. Tout n’est pas permis contre eux […]