Israël

Aujourd’hui ce terme désigne quatre réalités : un État, une terre, un peuple, un prénom.

On le trouve pour la première fois en Gn 32,29 : « On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël, » C’est donc le nouveau nom que Dieu donne à Jacob après son combat avec l’ange.
Comme tout nom propre en hébreu, Israël porte une signification, deux même…
Israël peut être lu, d’une part, comme « Elohim domine » ; d’autre part, si l’on suit la Genèse (Gn 32,25-29), on arrive au nouveau nom donné à Jacob « ton nom sera Israël, lutteur d’El(ohim ») (traduction de Chouraqui)
Ce nouveau nom de Jacob deviendra  celui qui désignera les 12 tribus – le Peuple d’Israël – qui descendent de ses fils :Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Zabulon, Issachar, Dan, Gad, Asher, Nephtali, Joseph et Benjamin. (Gn 49, 1-28)

Rappelons que pendant quelques siècles, après le règne de David et Salomon, il y eut deux royaumes : Israël et Juda. Israël disparut avec les dix tribus du nord et se dispersa parmi les nations. Seul survécut le royaume de Juda, englobant les tribus de Juda et de Benjamin, avec une partie des tribus de Lévi et de Shiméo’n.

Le terme finalement, par extension, désigne la terre promise à Abraham – Terre d’Israël, Eretz Israël – . Notons que dans la Bible, la Terre est surtout mentionnée sous le nom de Canaan, ou des territoires des tribus d’Israël.

Enfin au vingtième siècle, l’aboutissement du mouvement sioniste avec le vote de la résolution 181 des Nations Unies, l’assemblée décida la création d’un état juif, d’un état arabe et d’un corpus separatum.
Le nouvel État juif choisit comme nom  : Israël. Le choix de ce nom pour le nouvel état n’était pas évident, il aurait pu s’appeler Sion, ou Juda, par exemple. Il fut adopté par un vote de l’assemblée constituante en 1948.